Response to fire of a predominantly transient seed bank in a Mediterranean weedy pasture (eastern-central Spain)

TitleResponse to fire of a predominantly transient seed bank in a Mediterranean weedy pasture (eastern-central Spain)
Publication TypeJournal Article
Year of Publication2001
AuthorsFERRANDIS, P., HERRANZ J. M., & MARTÍNEZ-SÁNCHEZ J. J.
JournalEcoscience
Volume8
Pagination211-219
Keywordsdisturbance history, Quercus faginea "dehesa", seed bank recovery, seed invasion, weeds
Abstract

L'impact du feu sur la viabilité du réservoir total de graines du sol dans un pâturage méditérranéen, dominé par des herbes provenant de terrains arables, de même que sur son rétablissement pendant la première année après-feu, a été étudié. Des échantillons de sol ont été prélevés séparément en tranches de 0-2 cm et de 2-5 cm d'épaisseur, et leur contenu en graines a été évalué par la méthode d'émergence des plantules. De plus, des dénombrements de plantules émergentes ont été effectués sur le terrain au cours du printemps suivant le feu. L'analyse d'échantillons provenant d'un site non brûlé a révélé que les plantes annuelles (83 % des espèces, 86 % des graines) et les mauvaises herbes (50 % des espèces, 30 % des graines) étaient une composante majeure du réservoir de graines. Le réservoir de graines de la majorité des espèces (85 %) s'est accumulé dans la couche superficielle du sol, indiquant sa nature transitoire. Le feu a fortement réduit la densité et la richesse en espèces du réservoir de graines, tel qu'attendu pour une réserve de graines principalement transitoire d'une communauté qui n'a pas été exposée à un régime de feux récurrent au cours de son histoire évolutive. Une augmentation de la densité et de la richesse spécifique du réservoir de graines a été observée un an après le feu notamment dans les couches supérieures du sol. Le rétablissement s'est déroulé de deux façons : i) par une production de graines in situ à partir de graines ayant survécu au feu et germé et ii) par une invasion de graines disséminées par le vent provenant de la végétation adjacente non brûlée. La première a été réalisée par des espèces à graines relativement grosses selon une dispersion à faible distance. La seconde a été réalisée par des espèces anémochores et/ou à petites graines. Nous en concluons que l'habileté des communautés de mauvaises herbes de répondre au feu est basée sur la nature colonisatrice et envahissante des espèces. Les conséquences possibles pour l'utilisation du feu dans l'aménagement de telles communautés sont discutées